GROUPE D'AVIATION LÉGÈRE DE L'ARMÉE DE TERRE
N° 3
(GALAT N° 3 à Chéragas)
GROUPE D'AVIATION LÉGÈRE DE L’ARMÉE DE TERRE N° 3 - GALAT N° 3
Le groupe de l'ALAT n° 3 est créé le 16 mars 1958, sur le terrain de Sétif Aïn-Arnat, par changement de dénomination du GAOA n° 3 (1). Il comprend : un état-major, une section de commandement et des services, les services de base, deux pelotons d'avions d'observation avec dix-sept CESSNA L-19E et douze PIPER L-18C, un peloton d'avions de liaison avec quatre MH 1521 BROUSSARD, un NC 856 et deux PIPER L-21B. Le 4 avril 1958, la portion centrale du GALAT n° 3 se fixe sur le terrain de Chéragas près d'Alger (2). Peu à peu, ses appareils étendent leur action dans toute l'Algérie et le Sahara. Un détachement de deux CESSNA L-19E est mis en place à Laghouat le 31 mai. Le 1er juin, un peloton avions supplémentaire est créé. Le 1er juillet, le commandement de l'ALAT en 10e région militaire est créé avec du personnel de l'état-major du GALAT n° 3. L'escadrille de CESSNA L-19E opère à Aïn-Sefra à compter du 10 décembre. La perception du premier NORD 3400 et des premiers hélicoptères a lieu en août 1960 et permet de créer un PMAH travaillant au profit de la zone du Nord Algérois. PELOTON MIXTE AVIONS-HÉLICOPTÈRES DE LA ZONE NORD ALGÉROIS - PMAH ZNA DU GALAT N° 3 Le 1er août 1960, le PMAH opérant au profit de la zone du Nord Algérois est créé au sein du GALAT n° 3, il comprend six NORD 3400 et six BELL 47G-2. Le 23 mars 1961, les 100 000 heures de vol sont atteintes. Le 1er PMAH de réserve générale lui est rattaché administrativement à compter du 13 mai. En juillet, le groupe dispose de cinquante-cinq aéronefs après la reversion de ses NORD 3400. En décembre il perçoit des ALOUETTE II. En septembre 1962, à la suite de la dissolution d'un certain nombre de pelotons divisionnaires d'Algérie et au début du retour vers la métropole, le parc du GALAT n° 3 est renforcé avec des hélicoptères ALOUETTE II. Il comprend alors soixante-trois aéronefs. À cette même date, le PMAH de la ZNA est rapatrié sur Dax. En novembre, il ne subsiste plus que vingt-six avions après le retrait des PIPER L-18C et des CESSNA L-19E. Le 9 janvier 1963, c'est l'embarquement à Alger. Deux jours plus tard, la base de Chéragas est remise au gouvernement algérien. Le 13, le personnel et le matériel du GALAT n° 3 arrivent à Dinan où, le 31 janvier, il est dissous pour former, par changement de structure et de dénomination, le GALDIV 9, unité qui sera en attente de matériel pendant un an et qui laissera place au peloton ALAT de la 9e Brigade. Les opérations auxquelles ont participé les équipages du GALAT n° 3 pendant le conflit algérien ont permis d'infliger de lourdes pertes aux rebelles, particulièrement sur la frontière tunisienne et dans la région de Batna. Le bilan s'établit à 7 422 tués, 1 323 prisonniers et la récupération de 4 493 armes diverses, 129 fusils mitrailleurs et 77 mitrailleuses. Totalisant 128 500 heures de vol, ses personnels ont reçu 327 citations et leurs efforts ont été sanctionnés par l'inscription des noms de six officiers, neuf sous-officiers et trois hommes du rang sur le monument aux morts de la base de Chéragas. Depuis le 22 avril 1980, les traditions du GALAT n° 3 sont confiées par le COMALAT au 3e GHL. (1) DM n° 3747/EMA/IOS du 3 mars 1958. (2) NDS n° 247/EM.10/3.AAF/1847/EM.10/4.ETG du 4 avril 1958 |
Tour de contrôle d'Alger-Chéragas, en 1958.
Construite en bois avec des éléments d'échafaudage, elle sert aussi bien pour le trafic civil que militaire. Ici, le soldat de 1ère classe Émile KOLTAN, opérateur. Il dispose, de gauche à droite, de cinq petits pupitres Nardeux, pour cinq fréquences VHF différentes, et d'un pupitre de télécommande VHF, de marque Ame, avec au-dessus un haut-parleur. Accroché à la fenêtre, un autre haut-parleur, branché sur un émetteur-récepteur ANRGC9 ou BC1000, en fréquence FM militaire sur le canal 16. À gauche, sous la fenêtre, le cadran indique la direction du vent (photo Émile KOLTAN).
Construite en bois avec des éléments d'échafaudage, elle sert aussi bien pour le trafic civil que militaire. Ici, le soldat de 1ère classe Émile KOLTAN, opérateur. Il dispose, de gauche à droite, de cinq petits pupitres Nardeux, pour cinq fréquences VHF différentes, et d'un pupitre de télécommande VHF, de marque Ame, avec au-dessus un haut-parleur. Accroché à la fenêtre, un autre haut-parleur, branché sur un émetteur-récepteur ANRGC9 ou BC1000, en fréquence FM militaire sur le canal 16. À gauche, sous la fenêtre, le cadran indique la direction du vent (photo Émile KOLTAN).