PRÉSENTATION DU PIPER L-21
Photo : Bernard SEGUIN.
Présentation.
La firme PIPER, dans sa logique de commercialisation, a fait évoluer le SUPER CUB PA-18 à moteur de 90 ch vers le PA-18 à moteur de 130 ch. Tout comme pour le L-18, ce modèle a donné naissance à une version militaire, le L-21.
Au titre du MDAP/PAM, l’armée de Terre a reçu 12 appareils du type B à moteur de 135 ch. Cette dotation a été suivie par l’achat de 80 avions du type BM à moteur de 150 ch (le M signifiant "Modified", une adaptation spécifique pour la France).
Les premiers exemplaires de L-21B ont été livrés en mars 1954. Au début de l’année 1957, les L-21BM ont été mis en service dans les pelotons présents en Algérie. Certains, dont ceux du PMAH de Colomb-Béchar, sont restés présents jusqu’en 1967.
Par ailleurs, il est à noter que, dès le début, des L-21 ont été mis en dotation dans les écoles de Mayence et de Dax.
Détail de l’histoire, en janvier 1965, l’établissement de Montauban a été chargé de modifier le seul L-21B CN 18-2539 en BM, en remplaçant son moteur LYCOMING de 135 ch par un 150 ch. En conséquence, la dotation théorique a donc évolué avec 11 B et 81 BM.
De retour en métropole, une partie du parc a été redistribué dans les escadrilles activées auprès des écoles d’arme ainsi qu’au peloton de la brigade alpine.
En 1965, une mission hors du cadre classique, a été ordonnée à l’escadrille de l’école d’artillerie de Châlons-sur-Marne. En effet, pour le film "Paris brûle-t-il ? ", un avion a été utilisé, sommairement décoré pour représenter un PIPER L-4 de l’armée américaine.
La réforme du parc a été prononcée à partir de 1967, pour les B et s’est terminé en 1971 pour les derniers BM.
Très proche du L-18C, le L-21 est reconnaissable au capot moteur de forme différente mais également à la présence de volets de courbure.
Équipé d’un circuit électrique de bord, il a pu disposer d’un radio compas (l’antenne a été placée sous le fuselage), d’un démarreur et d’un phare double.
Six lots de skis de la marque FERNANDEZ ont permis l’emploi en montagne.
Par ailleurs, 6 lots de train d’atterrissage tandem ART WHITAKER à 4 roues (pour utilisation sur terrains sommaires) ont été acquis.
Caractéristiques.
Dimensions :
Équipage : 1 pilote et 1 observateur.
Armement : non.
Longueur piste atterrissage :
Radio :
- VHF : ARC12, 14 v sans HF ; puis ARC12 14 v avec ANPRC 9A et 10A.
Performances :
Lubrifiant : DE 100.
Consommation : 25 l/h.
Capacité réservoirs : 140 l.
Moteur :1 Lycoming 0-320 de 150 ch (L-21BM) ou 1 Lycoming 0-290-D2 de 135 ch (L-21B).
Plan.
La firme PIPER, dans sa logique de commercialisation, a fait évoluer le SUPER CUB PA-18 à moteur de 90 ch vers le PA-18 à moteur de 130 ch. Tout comme pour le L-18, ce modèle a donné naissance à une version militaire, le L-21.
Au titre du MDAP/PAM, l’armée de Terre a reçu 12 appareils du type B à moteur de 135 ch. Cette dotation a été suivie par l’achat de 80 avions du type BM à moteur de 150 ch (le M signifiant "Modified", une adaptation spécifique pour la France).
Les premiers exemplaires de L-21B ont été livrés en mars 1954. Au début de l’année 1957, les L-21BM ont été mis en service dans les pelotons présents en Algérie. Certains, dont ceux du PMAH de Colomb-Béchar, sont restés présents jusqu’en 1967.
Par ailleurs, il est à noter que, dès le début, des L-21 ont été mis en dotation dans les écoles de Mayence et de Dax.
Détail de l’histoire, en janvier 1965, l’établissement de Montauban a été chargé de modifier le seul L-21B CN 18-2539 en BM, en remplaçant son moteur LYCOMING de 135 ch par un 150 ch. En conséquence, la dotation théorique a donc évolué avec 11 B et 81 BM.
De retour en métropole, une partie du parc a été redistribué dans les escadrilles activées auprès des écoles d’arme ainsi qu’au peloton de la brigade alpine.
En 1965, une mission hors du cadre classique, a été ordonnée à l’escadrille de l’école d’artillerie de Châlons-sur-Marne. En effet, pour le film "Paris brûle-t-il ? ", un avion a été utilisé, sommairement décoré pour représenter un PIPER L-4 de l’armée américaine.
La réforme du parc a été prononcée à partir de 1967, pour les B et s’est terminé en 1971 pour les derniers BM.
Très proche du L-18C, le L-21 est reconnaissable au capot moteur de forme différente mais également à la présence de volets de courbure.
Équipé d’un circuit électrique de bord, il a pu disposer d’un radio compas (l’antenne a été placée sous le fuselage), d’un démarreur et d’un phare double.
Six lots de skis de la marque FERNANDEZ ont permis l’emploi en montagne.
Par ailleurs, 6 lots de train d’atterrissage tandem ART WHITAKER à 4 roues (pour utilisation sur terrains sommaires) ont été acquis.
Caractéristiques.
Dimensions :
- longueur hors tout : 6,80 m,
- hauteur : 2,04 m,
- envergure : 10,76 m..
- à vide : 384 kg,
- en charge : 680 kg.
Équipage : 1 pilote et 1 observateur.
Armement : non.
Longueur piste atterrissage :
- 300 m à 0 m d'altitude.
- 400 m à 500 m d'altitude.
- 500 m à 1 000 m d'altitude.
Radio :
- VHF : ARC12, 14 v sans HF ; puis ARC12 14 v avec ANPRC 9A et 10A.
Performances :
- vitesse de croisière : 168 km/h,
- vitesse maximum : 192 km/h,
- plafond pratique : 6 800 m,
- rayon d'action en croisière : 1 120 km.
- autonomie : 5 h 20.
- observation,
- guidage de la chasse, accompagnement des troupes et convois,
- liaisons,
- photos obliques.
Lubrifiant : DE 100.
Consommation : 25 l/h.
Capacité réservoirs : 140 l.
Moteur :1 Lycoming 0-320 de 150 ch (L-21BM) ou 1 Lycoming 0-290-D2 de 135 ch (L-21B).
Plan.
Remerciements : Marc BONAS, Fabrice SAINT-ARROMAN.